Bastos en l’air pour la Bastille, une prise de choix.

Joyeux 14 Juillet. (oui on est le 15)

Je suis français, je suis heureux de célébrer ce jour. Le fait d’être français veut aussi dire que je ne peux pas dire tout fort que je suis fier et heureux d’être français, au risque d’être traité de nationaliste, et nationaliste rime avec FN. La délation, l’abus, la pwofytasyon (d’une certaine façon) sont morts et enterrés. La liberté et les droits de l’homme et du citoyen (pas les antillais, ben wai les gars y’a encore du sucre à mettre dans le café des philosophes à l’époque) sont vivants, naissant des cendres d’un passé de libre arbitre et de domination clérical et de monarchie.

On ne va pas refaire l’Histoire de France ici, mais après être devenu une grande puissance, grâce au travail presque gratuit de ses nègres et de ses colonies. (Presque gratuit car un logement et des bouts de linges comme vêtement avaient un cout, ainsi que l’entretien), la douce France subit deux guerres de suite. D’une d’entre elles découla ce sentiment mitigé de fierté et de honte, ce mauvais gout et la cause de cette haine franco-francaise (self hatred).

Aujourd’hui, j’écris car je me rends compte que la délation est redevenue un devoir français. Certains élus de différentes régions françaises prônent cette attitude envers les immigrés illégaux, qui selon eux, voleraient le savoir des bons petits français et étranger légaux quand ils sont à l’école. Prôner par l’Etat car le travail au noir c’est mauvais pour le système de retraite et de santé. Les points chauds, le fastfood du savoir et de l’information font que Burqua, minarets, main, chambres d’hotels, vulgaire fille de joie surpayés et sur exposés et Johnny passent à la trappe pendant que retraite et santé reviennent en trombe. Un divertissement quotidien qui nous empêche de comprendre et d’analyser les maux de notre société.

Notre force républicaine pourrait se trouver dans ces lignes. Nos devises, notre état d’esprit, nos aspirations en tant qu’un peuple, notre volonté d’assoir des acquis et des promesses d’un passé fortement peu glorieux, d’un œil oppressé et opprimé, sont autant de motivations que chaque français devrait être fier d’avoir intégré.

Au contraire mon frère, la division, le divertissement et le pain nous font suivre le même chemin que jadis. Fêtes de joie rime avec destruction de foi, je ne parle pas de religion, enfin peut être. Je parle de foi, de confiance en ses compatriotes, en sa nation, de respect et d’écoute. Et cela, on ne l’a plus. Ce n’est pas la faute à une immigration déséquilibrée et à des « cultures » qui ne sont pas les nôtres, qui sont arrivés comme dirait l’autre. C’est la faute d’un système qui en fait ne croit même pas en ses bases et ses propres valeurs et qui est représenté par des charlatans, qui ont laissé leur amour pour les concitoyens être rongé par la soif d’un pouvoir et d’une reconnaissance. Quelle tristesse : Une société qui a été crée avec tant de liberté.

Le bleu, le blanc, le rouge sont les couleurs de mon drapeau aux chiottes le black-blanc-beur qui était ce divertissement de plus et une masturbation intellectuelle pour ceux qui vivent dans une France Walt Disney. Ce drapeau, ce qu’il représente, il faudrait être fou pour ne pas vouloir mourir pour lui et même si pour cela, il faut braver ses représentants les plus hauts placés et tout simplement par les moyens établis, les changer. Je le répète, il faudrait être fou pour ne pas vouloir mourir pour lui. Ne pensez pas qu’un président, un premier ministre le représente, sortez de ce carcan de pensée qui nous rend esclave d’un fait accompli. Vous, et moi, nous sommes le drapeau Français, bien plus qu’eux, nos représentants.

Vive la France de mes attentes, brûle france des leurs.

Liberté, Équité, Fraternité.

J’écoute Jeunes et Cons de Damien Saez en repensant qu’elle a déjà onze ans cette chanson.

AgneauPimentE